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L’arrivée de la COVID-19 a profondément modifié la relation des Français avec leur logement. Les différentes mesures restrictives et l’adoption du télétravail par de multiples entreprises ont poussé propriétaires et locataires à revoir leurs priorités. Ces derniers ont aujourd’hui plus que jamais à cœur d’améliorer leur cadre de vie.
Ce critère a, en effet, pris une ampleur considérable. D’après une étude réalisée par PAP (de particulier à particulier), 75 % des personnes encore en activité seraient même prêtes à déménager pour habiter dans un logement plus confortable, quitte à s’éloigner de leur lieu de travail. Ce pourcentage est encore plus important pour les familles qui ont des enfants à charge. Le verdict est sans appel : les motivations changent et les désirs personnels prennent le dessus. Les métropolitains rêvent aujourd’hui d’espace, de jardin, de balcon et de tranquillité.
Des motivations d’achat orientées autour du cadre de vie
Depuis la crise COVID-19, les critères de sélection d’un logement, qu’il soit à louer ou à acheter, ne sont plus les mêmes qu’auparavant. D’après une étude publiée par PAP en 2021, l’amélioration du cadre de vie est aujourd’hui la motivation première des Français. Ces derniers achètent des logements ou déménagent par choix, et non plus par obligation. De la même manière, ils n’hésitent pas à mettre en avant leur cadre de vie et l’environnement qui les entoure, quitte à s’éloigner de leur lieu de travail.
Les confinements répétés, l’obligation de télétravail tout comme l’école à la maison ont profondément marqué les Français. Ayant, pour la plupart, mal vécu ces restrictions, ils souhaitent améliorer leur cadre de vie. Jeunes actifs, familles et retraités veulent, aujourd’hui, vivre dans un bien agréable et spacieux. Ce critère arrive en tête, mettant de côté les motivations familiales ou professionnelles.
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L’impact du télétravail sur l’immobilier
Vous l’aurez compris, améliorer son cadre de vie est devenu la principale motivation pour plus de la moitié des acheteurs et des locataires. L’essor du télétravail, apparu lors de cette crise sanitaire, y joue aussi pour beaucoup. Cette nouvelle organisation oblige les Français à revoir leur espace de vie, puisqu’elle a été instaurée de manière durable. Bon nombre d’entreprises autorisent aujourd’hui les employés à réaliser un à deux jours de télétravail par semaine. Pour ces télétravailleurs, l’amélioration du cadre de vie est un critère prioritaire en matière de location ou d’achat immobilier, tout comme la superficie du logement.
Outre la présence d’un extérieur, l’important est aujourd’hui de disposer d’un espace entièrement dédié au télétravail (bureau, chambre d’ami, etc.). Disposer d’un parc à proximité ou d’une zone verte non loin de leur lieu de résidence où se promener entre deux sessions de travail est également un critère plébiscité. L’arrivée du télétravail engendre une autre conséquence. N’étant plus obligés de se rendre chaque jour de la semaine dans des bureaux, les Français n’hésitent plus à s’éloigner de leur lieu de travail, espérant pouvoir vivre dans des espaces plus vastes à des tarifs abordables.
Le cadre de vie adopté selon les profils
Les retraités
Même si les retraités ne se posent plus la question de vivre ou non à proximité de leur lieu de travail, ils ont malgré tout subi les conséquences de la crise sanitaire. Profitant d’un pouvoir d’achat conséquent, ils rêvent aujourd’hui d’espace, de calme et de mobilité. Le passage à la retraite est souvent une raison suffisante pour changer de logement. Dès lors, les boomers n’hésitent pas à s’éloigner de plus de 100 kilomètres de leur résidence actuelle, voire à changer de région, pour trouver la maison idéale :
- Spacieuse ;
- Qui dispose d’un extérieur ;
- Dans un environnement calme ;
- À proximité de parcs ou de zones vertes.
Les jeunes actifs et télétravailleurs
Le second profil, composé de jeunes actifs et de télétravailleurs, désire un espace dédié au télétravail dans leur futur logement. De la même manière, ils n’hésitent pas à s’installer plus loin de leur entreprise. D’après l’enquête réalisée par PAP, cette catégorie de personnes n’exclut pas l’éventualité d’augmenter leur budget pour améliorer leur cadre de vie. Eux aussi désirent vivre dans des logements spacieux, avec un extérieur et situés dans un environnement calme et attrayant.
Les familles
Enfin, les familles qui, pour beaucoup, ont subi le télétravail et l’école à la maison, voient également les choses bien différemment. Ces dernières se tournent maintenant vers des maisons avec des espaces extérieurs. Jardin individuel, balcon, terrasse, patio ou même jardin partagé font partie de leurs critères incontournables. Bon nombre d’entre elles, même, n’hésitent pas à changer de région, ou à quitter les métropoles pour se tourner vers les banlieues ou les zones rurales. Encore une fois, la raison de cette nouvelle motivation étant la recherche de calme et de logements plus grands et lumineux.
Familles et jeunes actifs fuient la capitale au profit des provinces et de la banlieue parisienne
La crise Covid-19 a également entraîné un exode urbain. Elle a démontré l’importance de vivre au plus proche de la nature et dans des habitations confortables. Aussi, bon nombre de Parisiens vivant dans des logements exigus fuient aujourd’hui cette grande ville pour des villes moyennes ou même la campagne, qui connaît une attractivité grandissante.
Ces derniers souhaitent s’éloigner de la ville, mais conserver une certaine proximité avec les petits commerces et les espaces verts. Ainsi, les régions comme la Bretagne, la Nouvelle-Aquitaine ou même l’Occitanie sont très plébiscitées au profit de Paris. La banlieue parisienne reste également très prisée.
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